Lucas Fanchon est auteur compositeur interprète, chanteur et coach vocal. Il a notamment chanté sur scène avec Alain Souchon et Stéphane Eicher.
Il est passé de « bricoleur » à entrepreneur depuis qu’il a délégué [la création] son école de formation en ligne par abonnement. Ce qui lui a permis d’être autonome et de lui libérer du temps pour mieux gagner sa vie grâce à des revenus constants. Découvrez les raisons pour lesquelles Lucas est heureux de posséder son site de cours en ligne.
Présentation de Lucas Fanchon
Lucas Fanchon : Salut Laurent. C’est un plaisir de parler avec toi. Ça fait déjà un an qu’on est ensemble, on va dire, qu’on collabore.
Donc, je suis bien content de te parler aujourd’hui.
Dans la voix, on entend la personne à l’instant T et toute son histoire, tout ce qu’elle raconte.
Pour moi, « Passeur de Voix » c’est : Qui es-tu ? Qu’est-ce que t’as envie de raconter et avec quelle voix tu le fais ?
Les gens ont besoin de s’exprimer plus largement devant des audiences. Même ne serait-ce que de parler devant une caméra, comme tu es train de le faire, ainsi que les formateurs et les enseignants.
J’ai vu dans cette période où la visioconférence devient un moyen de communication, on va dire, presque grand public maintenant. Pas mal de gens me contactent pour avoir plus de présence vocale.
Je suis coach vocal, thérapeute vocal et ostéopathe. Par ce biais-là j’ai beaucoup d’élèves chez moi en présentiel et à un moment donné, je me suis dit « OK, je veux toucher plus de gens, plus de monde ».
Donc j’ai commencé à faire des formations en ligne, à mettre en place des vidéos pour expliquer aux gens comment chanter, comment trouver leur voix.
Je me suis rendu compte que j’avais besoin de mettre en place mon propre système, d’être plus autonome. De ne pas non plus forcément reverser toujours 90% à untel ou 80% à un autre, parce que financièrement, ça demande du temps. Ça demande d’avoir vraiment un environnement qui nous appartienne finalement pour pouvoir avoir une rémunération et vivre de ce métier de formateur en ligne.
Faire ses premiers pas sur Udemy
LB : Tu avais une plateforme sur Udemy. Est-ce qu’elle est toujours active ?
LF : Sur Udemy, je suis toujours dessus. Je ne suis plus dans le système promotionnel de Udemy.
Udemy c’est une société qui visent la quantité. Donc, forcément, qui va brader des formations. C’est d’ailleurs très intéressant pour trouver de très bonnes formations pas cher.
C’est vraiment un super endroit pour ceux qui ne te connaissent pas.
En tout cas, ils ne pourront plus trouver les miennes [formations].
LB : Parce que tu avais du mal à être rentable avec Udemy ?
LF : Pour pouvoir vivre de la formation sur Udemy, il faut vendre des formations par milliers.
On n’est pas vraiment rémunéré très, très cher. Donc ça ne me faisait pas vivre.
Ça m’a permis d’avoir un retour, d’avoir des avis, d’avoir des témoignages et de voir que mes formations fonctionnaient et qu’elles plaisaient.
Lorsque tu es dans toutes ces plateformes, du type Udemy, tu es verrouillé. Tu n’as pas accès à l’extérieur, elle te conserve dans leur écosystème.
Comment réaliser son premier site internet ?
LB : Donc, suite à cela, tu as eu envie de créer ton site de cours en ligne. Est-ce que ça a été difficile pour toi de trouver la personne qui allait te mettre en place tout ça ?
LF : Mon premier site internet, je l’ai fait en suivant des tutos, pas à pas. C’est super parce que j’ai appris de l’intérieur ce qu’il se passait.
C’est laborieux, ça prend du temps, c’est long.
Moi, je trouve ça intéressant de déléguer un sujet quand tu le connais déjà.
LB : Entièrement d’accord.
C’est comme si on essayait de déléguer la compta sans connaitre la compta.
LF : On ne pourra jamais avoir d’avis.
On pourra juste faire confiance les yeux fermés et dire « Ah oui, je te fais confiance ».
C’est bien quand même d’avoir un minimum de connaissance des choses que l’on va déléguer.
Moi, ce que j’ai envie de faire, c’est mon cœur de métier. Donc, j’ai besoin d’avoir des gens compétents dans certains domaines pour qu’ils fassent les choses à ma place, finalement.
Parce que je faisais des lancements, je gagnais un petit peu d’argent. Et puis après, pendant 4 mois, il ne se passait plus rien. Après, je re-faisais des lancements… je gagnais un petit peu d’argent, et ensuite il ne se passait plus rien.
En fait, c’était toujours en dents de scie, il n’y avait pas de régularité.
C’est là où je me suis dit « OK, la formule qui pourrait me convenir, c’est de l’abonnement ».
Pourquoi construire un site de cours en ligne ?
Je me suis demandé si je pouvais réaliser une plateforme comme un site de cours en ligne où les gens rentrent ?
Moi, j’appelle ça une maison.
Les gens rentrent dans ma « maison vocale » et suivent un parcours. Petit à petit, ils apprennent à chanter et apprennent à avoir confiance en eux et à trouver leur voie grâce à ça.
Il me fallait un système sous forme d’abonnement, tous les mois, comme Netflix. Comme l’abonnement qu’on connait pour les clubs de sport par exemple.
Je me suis demandé « qui sait faire ça et qui le fait bien, qui va pouvoir le faire comme moi j’ai envie ? ».
Du coup, je t’ai appelé.
C’était mon premier pas où je suis passé de bricoleur à entrepreneur.
LB : À partir du moment où tu commences à te dire « je délègue une partie » pour te concentrer sur la part d’activité qui te concerne tout en sachant de quoi on parle. Comme ça, je sais que la relation est automatiquement de confiance, car ce que tu délègues (entre autres, ce que tu m’as délégué), comme tu le connaissais, je ne pouvais pas te la faire à l’envers non plus ?
LF : C’est ça. En même temps, je savais que tu n’allais pas me la faire à l’envers même si je ne t’avais pas connu.
Je t’avais quand même observé dans les groupes, de voir comment tu parles, et ce que tu proposes.
Donc, je savais que t’étais quelqu’un de confiance. Je savais que tu étais quelqu’un de sérieux, d’honnête.
C’est important aussi dans le métier. Tous les arrangements qu’on a pu faire, tout ce qu’on a pu discuter.
C’était toujours très clair. C’était limpide, c’était facile.
Tu vois, c’était facile de discuter. Que ce soit de discuter de technique, d’argent, de comment on fonctionne ensemble.
C’était facile et c’était clair pour moi.
Et ce n’est pas ma spécialité, donc du coup c’était rendu facile avec toi. Donc, pour moi, c’était aussi un gage de qualité.
C’est-à-dire : tu investis dans ton business, tu crois en ce que tu as envie de proposer. Donc tu te dis « Ok, je vais investir une somme à cet endroit-là, mais dans un an, cette somme-là je l’ai multipliée parce que j’ai un espace dans lequel j’ai des élèves » et c’est ce que j’ai aujourd’hui.
Présentation de plateforme de cours « Ose Ta Voix »
LB : Tu serais OK pour que l’on montre la maison telle qu’elle est au niveau graphique ?
Alors là, on est avec mon compte. Ça veut dire qu’effectivement, j’ai zéro point parce que c’est le compte administrateur.
LF : Tu n’as pas travaillé ta voix ! [rires]
LB : Je n’ai pas travaillé ma voix. C’est scandaleux.
Ta maison « Ose Ta voix » comporte cinq étapes qu’on peut voir ici. Est-ce que tu veux bien les commenter pour nous ?
LF : L’idée, c’est que tu rentres dans une maison et donc tu vas avoir un premier hall d’entrée. Ça va être les rudiments, la découverte de ta voix, comment tu peux l’explorer.
Ensuite, tu as envie d’aller plus loin. Tu as envie de découvrir les fondations qui sont les bases [de la voix].
Puis tu sors de ces fondations avec une vision très claire et des exercices très pratiques pour commencer à développer ta voix, à trouver une nouvelle voix, à te faire plaisir, à t’amuser.
Et après, tu continues le parcours, et tu le développes jusqu’à la salle de concert [dernière étape].
Entre-temps, on travaille sur des chansons.
Pendant que je fais cela, il y a des masterclass. Chaque mois, mes élèves ont une nouvelle chanson à apprendre.
Lorsque tu vas dans la section Masterclass, c’est toutes les masterclass qu’on a fait depuis le début de la maison.
Il y en a deux par mois.
De temps en temps, j’ai aussi des entretiens avec des personnes que j’aime ou qui sont inspirantes.
Là j’ai une entrevue de François Lemay. Il n’est pas chanteur du tout. Par contre, il passe du temps sur scène à faire passer un message de pleine conscience.
Les élèves qui rentrent dans la maison sont impatients. Ils ont envie de rester dans la maison parce qu’ils savent qu’il y a de nouvelles pièces qui vont se construire. Il y a de nouvelles personnes inspirantes qui vont arriver, il y a de nouvelles masterclass tous les mois.
C’est un mélange entre de la formation en ligne et de la formation en live.
Tout le monde veut des systèmes automatisés où tout le monde veut gagner sa vie. Des millions tous les mois. Avec des pubs Facebook qui arrivent sur des formations « High Ticket« . Et c’est parti mon kiki. Alors oui, peut être que ça marche dans certains domaines.
Comment obtenir son propre site de cours en ligne ?
Moi, je sais que j’ai besoin d’avoir du contact. Ça fait partie de mes valeurs d’être connecté avec les gens.
Donc j’avais envie qu’il y ait cette maison, mais que l’on se voit aussi !
T’as zéro argent, tu veux investir en 2000, 3000, 4000 euros. À la fin de ton année, tu as un système qui peut t’en faire rapporter à vie sous forme d’abonnement 1000, 2000, 3000 € par mois.
Donc, c’est sûr que là, il y a une sorte de bascule.
Tu te dis : « ah oui, là, mon investissement de départ est minime par rapport au fait que je suis en train de mettre en place mes revenus futurs. Grâce à ça, je vais peut-être me libérer du temps et mieux gagner ma vie.
LB : Quelles sont les fonctionnalités ou la suite pour ton site de cours en ligne que tu voudrais mettre en place prochainement ?
LF : La gamification ! Ce sera quelque chose qui pourrait être intéressant. Egalement, toute la partie Quiz et interactions en interne.
LB : Lucas, qu’est-ce que tu conseillerais aux entrepreneurs qui aimeraient mettre en place une plateforme de cours par abonnement comme toi ?
LF : De venir te voir, c’est le plus facile !
Il faut bien la penser en amont.
L’abonnement, m’a aussi permis de créer une communauté.
Il faut quand même dire qu’une plateforme de cours par abonnement, c’est un aussi engagement de « soi à soi ».
LB : C’est ça. Il faut être en accord avec la perspective liée à ton activité. C’est clair.
LF : Oui, c’est ça. Si tu te dis « j’aime un peu la cuisine, je vais faire un abonnement » et que, au bout de 3 mois, tu te dis, « holala, ça me saoul la cuisine ». Là, t’es coincé. Parce qu’il faut aimer un minimum ce que tu proposes.
Moi j’ai l’impression que tu attires des gens comme ça. Des gens qui sont quand même investis de ce qu’ils proposent. Je vois, que les gens qui gravitent autour de toi sont des gens qui ont une expertise, qui ont envie de transmettre quelque chose qui leur plaît.
LB : Tu parlais tout à l’heure d’implication. C’est aussi cette implication avec l’élève. C’est ça aussi qui me parle et de ceux dont j’ai vraiment envie d’aider également
LF : Ce qui est sûr, c’est que travailler avec toi (ou avec quelqu’un d’autre), ça crée une émulation. À partir du moment où tu n’es plus tout seul pour travailler et que tu commences à créer autour de toi une forme d’équipe.
En fait, je pense que le fait de s’associer avec des gens qui nous ressemblent, qui ont les mêmes envies et les mêmes valeurs, ça met de l’énergie, ça met du moteur, ça met de la vibe, ça met de l’entrain.
C’est humain de se dire « t’as vu tout ce qu’il y a à faire là ? Comment on fait tout ça ? »
Le fait de travailler à plusieurs ramène de la simplicité.
« Ça va aller, t’inquiète. Un pas après l’autre », celui qui a de l’énergie à ce moment-là en transmet à l’autre. Et inversement.
LB : Ah, ça fait du bien d’entendre ça.
LF : C’est ça qui plaît. C’est ça qui fait que, quand tu arrives dans ma maison, ce n’est pas comme une autre maison.
Ce n’est pas de voir toutes les vidéos les unes derrière les autres, avec le titre de la vidéo 1 2, 3 4, 5 6, 7 8, etc.
Avant cela, t’es emmené dans quelque chose d’un peu plus moelleux.
LB : J’aime bien cette idée, ce mode de pensée. Parce qu’effectivement, pour la majorité des infopreneurs, la première chose qu’ils pensent, – c’est aussi du fait qu’ils démarrent leur activité -, ils vont sur des plateformes [tout-en-un] et ils « pensent » de leur côté à eux, que ce soit facile à mettre en place.
Mais il n’y en a pas beaucoup qui pensent du côté de l’élève, pour savoir si, effectivement, ils les accueillent dans de bonnes conditions.
Donc, c’est intéressant ce point de vue de l’élève qui dit « Waouh, je suis hyper contente d’être dans une plateforme haute en couleur dans laquelle je me sens très, très bien.«
Il y a des gens qui ont comme valeur : le beau !
LF : Parce qu’il y a des gens qui ont comme valeurs le beau, aussi.
LB : Ce qui me vient à l’esprit, c’est ça. Si la plateforme est jolie. Ça veut dire que l’entrepreneur, le coach qui est derrière, m’estime. Il s’intéresse à moi.
LF : Il y a eu beaucoup d’énergie mis là-dedans, beaucoup d’amour. Il y a beaucoup de personnes qui y sont maintenant et qui aiment ça. Et je trouve cela beau parce que derrière [l’écran], c’est des humains.
[Toute la machine] derrière, c’est de l’informatique, c’est de la technique, c’est WordPress.
C’est un peu complexe, mais finalement, ce que ça génère : c’est des liens.
LB : Merci Lucas. À bientôt.
LF : À bientôt
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