Faut-il démarrer avec un site internet ? Ou des tunnels de vente ?

Par quoi commencer pour construire son activité en ligne ? Voilà une question que se posent beaucoup de personnes qui se lancent dans l’univers entrepreneurial du digital. Pas d’inquiétude si vous êtes dans ce cas — vous n’êtes pas seul ! Dans cette vidéo, je vous partage, avec franchise et simplicité, les étapes fondamentales et les bons réflexes pour créer une présence en ligne efficace sans s’y noyer. Une approche progressive, alignée avec vos besoins personnels et professionnels, qui vous aidera à poser les premières briques de votre activité avec sérénité, intention et efficacité.

Pourquoi il faut absolument un site internet pour exister en ligne

La première question qui revient souvent c’est : « Est-ce que je dois faire un site internet ? ». Certains « conseils » circulent sur le sujet et vous diront de ne surtout pas vous en soucier au début. Mauvaise idée. Un site internet, c’est votre vitrine, votre carte d’identité numérique. Ne pas en avoir en 2025, c’est vous condamner à rester invisible pour la majorité des personnes susceptibles d’être intéressées par vos services.

Sur les réseaux, tout le monde n’est pas présent, et même si vous parvenez à capter l’attention d’un prospect sur Instagram ou Facebook, combien iront scroller pendant des heures pour comprendre ce que vous proposez ? Très peu. Le site internet répond à cette problématique en donnant à votre public un point d’ancrage, une base d’informations claire et accessible.

Un site ne doit pas être parfait dès le départ. Il commence souvent modeste : une page d’accueil, une page contact et basta. J’insiste là-dessus : le minimum vital est suffisant pour démarrer. Ce que l’on cherche ici, c’est l’existence, pas l’excellence. Votre présence en ligne prendra ensuite de l’ampleur naturellement.

C’est aussi une manière douce d’apprivoiser votre message, de commencer à pitcher votre activité, de structurer vos services. Votre site sera comme un carnet de bord vivant qui évoluera avec vous, vos aspirations, et vos offres. C’est pourquoi il est essentiel d’en avoir un… et de le construire soi-même au début.

Pourquoi ne pas déléguer la création de son site trop tôt ?

Il peut être tentant de déléguer dès le premier jour. Vous vous dites peut-être qu’un webmaster saura tout faire à votre place. La vérité ? Ce n’est pas un magicien. Il va vous demander : « Qu’est-ce que je mets sur le site ? ». Et là, sans clarté sur votre message, vos offres, votre audience… ça devient impossible.

Votre site doit être le fruit de votre réflexion et de votre propre cheminement. Il est bien trop tôt pour faire appel à un développeur si vous ne savez pas encore précisément ce que vous faites. Et croyez-moi, c’est normal au départ d’avoir des idées floues. On avance à tâtons, on teste, on affine.

Créer soi-même son site avec des outils simples, des modèles prêts à l’emploi, vous permettra non seulement de faire des économies, mais aussi de mieux vous approprier votre activité. Vous deviendrez autonome. Et surtout, vous n’aurez aucun regret si l’envie vous prend de changer tout dans trois mois. Ce que j’ai personnellement fait de nombreuses fois depuis 2017.

Votre premier site ressemblera probablement à un laboratoire d’expérimentation. C’est parfait ainsi. Une présence en ligne, c’est quelque chose de vivant. Alors ne perdez pas de temps à rechercher une apparence parfaite. Lancez-vous avec un modèle simple et améliorez-le au fil de l’aventure.

Nom de domaine, hébergement : lancez-vous sans (trop) réfléchir

Si vous bloquez sur le choix de votre nom de domaine… ne bloquez plus ! Prenez-le à votre nom, tout simplement. C’est ce que j’ai fait. Pas besoin de brainstormer pendant des jours. Le plus important c’est d’agir, pas de tourner en rond dans la préparation.

Besoin d’idées ? Utilisez ChatGPT pour générer quelques exemples à partir de votre histoire. Combinez votre prénom, une dénomination liée à votre activité, et le tour est joué. « MarieCoach », « LucienTherapy », ou même « LoloFit ». Soyez créatif mais rapide.

Ensuite, prenez un hébergeur simple d’usage. C’est lui qui hébergera votre site et qui permettra aux gens de vous retrouver via votre domaine. À cette étape, gardez en tête le mot d’ordre : action, réaction. Une heure maximum pour cette étape. Pas plus.

Ce qui compte vraiment à ce stade, c’est de commencer à construire quelque chose de tangible. Même un site minimaliste, s’il est en ligne, est bien plus utile qu’un projet parfaitement réfléchi qui reste dans votre tête. Avancez. Corrigez plus tard. Tout est évolutif.

Le site n’est pas une fin en soi, mais un levier marketing

Il faut le dire franchement : votre site ne vendra pas pour vous. Il est un outil, un moyen de guider votre futur client. L’essentiel, c’est ce que vous en faites. Et cela passe par votre capacité à vous exprimer, à communiquer, à créer de la confiance.

Mettons de côté les automatisations complexes au début. Vous n’êtes pas encore en mesure de savoir ce qui mérite réellement d’être automatisé. Faites les choses à la main, vivez l’expérience, répétez-la. Ce n’est que lorsqu’un processus est validé et rodé qu’il devient pertinent de l’automatiser.

Par exemple, si vous envoyez 5 ou 6 fois le même mail en une semaine, alors oui, pensez à l’automatiser. Mais pas avant. Trop d’entrepreneurs perdent une énergie folle à monter des systèmes qui ne correspondent à rien. Ne faites pas cette erreur.

Et surtout, ne tombez pas dans le piège du « syndrome de la technique ». Vous n’avez pas besoin que votre site soit parfaitement mis en page pour qu’il vous représente. La page d’accueil brouillonne mais claire de Caroline en est la preuve : elle vendait avec une homepage qui piquait les yeux ! L’essentiel, c’est le message.

Une question d’état d’esprit : avancer à petits pas

Ce que je vous recommande aujourd’hui, avec le cœur, c’est de garder deux phrases affichées sous les yeux chaque jour. La première : « Quelle est l’action à faire aujourd’hui qui me rendra fier ou fière ce soir ? ». Une action. Juste une. C’est assez.

Notez cette phrase sur une feuille et placez-la sur votre mur. Tous les matins, demandez-vous : quelle est la micro-action qui me permettra d’être en paix avec ma journée ce soir ? Comme, par exemple, envoyer ce mail que vous repoussez depuis trois jours. Ce sont ces petites victoires qui bâtissent les grandes.

Et la deuxième phrase magique ? « Est-ce que ce que je fais maintenant me rapproche davantage de mes objectifs ? » C’est votre boussole. Si la réponse est non, recentrez-vous. Vous verrez que cette simple question change la trajectoire de beaucoup de journées.

Adoptez cette mentalité, et tout deviendra plus fluide. Avancez à votre rythme, mais avancez. Évitez les pièges de la comparaison, des normes marketing anxiogènes. Ce n’est pas une régularité obsessionnelle qui fera votre succès. C’est votre continuité, votre cohérence intérieure, votre alignement.

Conclusion : vous êtes l’architecte de votre présence en ligne

Créer une activité en ligne ne se fait pas en cliquant trois fois sur un bouton. Cela demande de la clarté, de l’intention, de l’énergie… mais avant tout un passage à l’action. Avancez étape par étape. Ne cherchez pas à faire « parfait », cherchez à faire juste.

Je suis là pour vous accompagner dans ce processus avec la formation Bye Bye No Code. Vous y trouverez tout ce qu’il faut pour construire votre site, comprendre votre marketing, mettre en place vos premiers tunnels et automatisations… mais uniquement quand vous serez prêt. Pas avant.

Et souvenez-vous : dès que vous restez bloqué plus de 20 minutes sur quelque chose, que ce soit technique, stratégique ou émotionnel, posez votre question dans la communauté. À la 21e minute, il est déjà trop tard. Ne restez pas seul.e.

Je vous souhaite une très belle construction, pleine de sens, de plaisir et de résultats. À très bientôt.

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